Lac de Sanguinet : là où la lumière touche l’âme
- guengantmaxime
- Jul 21
- 2 min read
Il y a des paysages que l’on regarde, et d’autres que l’on ressent. Le lac de Sanguinet appartient à la seconde catégorie.
Ce lieu m’habite depuis l’enfance. J’y ai appris à nager, j’y ai grandi, et même lorsque la vie m’a éloigné, quelque chose en moi y est toujours resté. Revenir ici, quinze ans plus tard, ce n’était pas une décision. C’était un appel.

Un lac, une présence
Ce lac n’est pas qu’une étendue d’eau. Il est silence. Il est mémoire. Il est présence.
Quand je le photographie, je ne cherche pas à “faire une belle image”.Je cherche à capter ce qui ne se voit pas : ce qui vibre entre les brumes du matin, les reflets discrets, les arbres immobiles, les ciels qui hésitent.
Chaque prise de vue est une écoute .Une tentative d’entrer en résonance avec quelque chose de plus vaste, plus ancien, plus doux aussi.
Un lieu habité
Sanguinet est souvent vu comme un lieu de vacances, un décor d’été. Mais il suffit de s’y attarder hors saison, de s’y promener seul à l’aube ou au crépuscule, pour sentir qu’il y a autre chose. Quelque chose de plus profond. De plus lent. De presque sacré.
Le lac garde en lui des histoires englouties, des villages disparus, des légendes discrètes. Il y a, dans ses eaux, une densité émotionnelle que le regard rapide ne perçoit pas. Mais l’appareil photo, lui, peut parfois la saisir — par fragments, par reflets, par silences.
Un dialogue silencieux
Photographier ce lac, pour moi, c’est renouer avec un langage sans mots. Celui de la lumière rasante sur les roseaux. Celui des ombres longues sur l’eau calme. Celui d’un souffle à peine perceptible entre les pins.
Ce lieu me parle. Et mes images sont, peut-être, une réponse.
Ce que vous voyez ici
Les photos présentées dans cet article sont le fruit de cette relation continue, lente, fidèle. Elles ne cherchent pas à “documenter” un lieu, mais à l’évoquer. À révéler ce qu’il dégage, ce qu’il garde, ce qu’il offre à ceux qui prennent le temps de le regarder autrement.
Merci à celles et ceux qui prendront le temps de ressentir ce lieu comme je l’ai ressenti. Et si vous connaissez déjà le lac de Sanguinet, j’espère que ces images vous le feront redécouvrir. Sinon, qu’elles vous en donnent une première impression — non pas touristique, mais vibrante.
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Texte et photographies : Maxime Guengant Photographe basé entre lumière, nature et émotion.
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